tag:blogger.com,1999:blog-8327400397774484932024-03-13T22:06:22.379-07:00Gérard Bligny, au fil des jours.Gérard BLIGNYhttp://www.blogger.com/profile/04140811287412433491noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-832740039777448493.post-64901616713074905232012-05-28T05:58:00.000-07:002012-05-28T05:58:23.883-07:00Dette française : quand des postures idéologiques conduisent à la stupidité politique.<div class="western"><b> </b></div><div align="JUSTIFY" class="western"><b></b><span style="font-size: x-small;"><b> <span style="font-size: small;">L'élection de François Hollande </span></b><span style="font-size: small;">devait provoquer l'angoisse des marchés financiers<b> </b>et une panique des <i>«hyper-riches»</i> voire des cadres moyens, estimant leur patrimoine menacé. N'a-t-on pas entendu parler d'exil en Belgique et en Suisse ? Des grands médias d'information n'ont-ils pas fait témoigner des avocats fiscalistes pour dire combien la demande de transferts de fortune vers l'étranger était grande ? A titre personnel, j'ai même entendu des médecins se poser la question d'aller vivre hors de France. En exil, tout simplement ! L'arrivée au pouvoir de François Hollande serait synonyme de dépenses si ruineuses, de marasme économique si profond et de rupture consommée avec l'Allemagne, que Bernard Accoyer, Président UMP de l'Assemblée Nationale sortante, Maire d'Annecy, en aura même parlé, excusez du peu, de <i>«situation comparable à celle d'un état de guerre » </i>conduisant à une remontée telle des taux d'intérêts, que la France serait engagée dans une spirale infernale d'endettements la conduisant irrémédiablement à la faillite.</span></span></div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;"><b>Il n'en est rien !</b></span><span style="font-size: small;"> Chacun prendra ses responsabilités, en assumant des propos qui insultent l’avenir. Non seulement il n'en est rien, mais c'est même l'inverse qui se produit ! </span><span style="font-size: small;">Depuis le 6 mai dernier, les taux d'emprunt de la France sur les marchés financiers et le rendement des obligations souveraines à 10 ans sont tombés à 2,47%</span><span style="font-size: x-small;"><b><span style="font-size: small;">. Le niveau le plus bas jamais enregistré.</span> </b></span><span style="font-size: x-small;"><i>Le lundi 7 mai 2012, par exemple, le Trésor Public a levé auprès des banques 8 milliards d'euros à 5 ans en l'espace de quelques heures. La demande a été si forte de la part des Banques, que certaines n'ont été servies qu'à un taux de 1,72 %.</i></span></div><div align="JUSTIFY" class="western"><br />
<br />
</div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: x-small;"> <span style="font-size: small;"><b>La crise de la dette</b> s'est accentuée dans certains États de la zone euro. <b>La Grèce</b>, qui refuse de continuer sur la seule voie de l'austérité, présente une situation de son endettement telle que sa sortie provisoire de la zone euro apparaît de plus en plus comme un remède. En <b>Espagne</b>, où les banques ont distribué sans mesure des prêts immobiliers à des particuliers que la crise de l'emploi rend aujourd'hui insolvables, sont créées les conditions d'une faillite de certaines banques, faillite comparable à celle qui a provoqué la crise des <i>« subprimes »</i> aux Etats-Unis. La récession s'aggrave, le taux de chômage explose et trace la spirale infernale de l'appauvrissement. <b>En Italie </b>où la croissance ne repart pas en raison de mesures drastiques de réduction de l'investissement public, d'inspiration allemande, et de réformes introuvables de l’État. </span></span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western" style="text-indent: 1.25cm;"><span style="color: black; font-size: small;"><b> Ces situations ont tendance à faire baisser l'euro </b></span><span style="color: black; font-size: small;">sur le marché des changes. Ce qui est une bonne nouvelle ! La parité euro/dollar, avec un euro trop cher, dûe à une orthodoxie quasi intégriste de la BCE, elle aussi d'inspiration allemande, jusqu'en décembre 2011, a pénalisé gravement les PME et les exportations françaises. Les capitaux flottants, pétro-dollars arabo-persiques, excédents budgétaires chinois, fonds de pension divers, à la recherche de rendements sécurisés, se concentrent sur des achats d'obligations publiques dans les Etats qui ont le moins de problèmes : </span><span style="color: navy; font-size: small;"><span lang="zxx"><u><a class="western" href="http://lexpansion.lexpress.fr/economie/l-allemagne-emprunte-a-des-taux-toujours-plus-bas_291573.html" target="_blank">l</a></u></span></span><span style="color: black; font-size: small;">'Allemagne </span><span style="color: black; font-size: small;"><b>et la France</b></span><span style="color: black; font-size: small;">, en Europe. Ces capitaux errants, si massifs qu'ils ne savent plus où se fixer, privilégient actuellement la sécurité sur le rendement et font baisser les taux d'intérêts à long terme. </span><span style="color: black; font-size: small;"><b>Un des enjeux majeurs des années à venir sera de canaliser ces capitaux vers l'investissement industriel, porteur d'avenir collectif, mais dont le rendement n'est garanti que sur une durée longue.</b></span></div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="color: black; font-size: small;"> </span><span style="color: black; font-size: small;"><b>Dans une conjoncture favorable</b></span><span style="color: black; font-size: small;">, le changement de pied politique en France est loin d'être étranger à l'embellie sur les marchés bancaires. L'exigence de croissance, portée à Berlin, à Bruxelles, au G8 et au G20 </span><span style="color: black; font-size: small;"><i>(augmentation du PIB d'au moins 1,5%), </i></span><span style="color: black; font-size: small;">ont fait bouger des lignes en Europe et au FMI. La preuve est faite que la seule réduction des dépenses publiques ne conduit qu'à une diminution de la richesse nationale, par récession et asphyxie de la demande, par assèchement des investissements. D'autant que ces politiques, destinées à favoriser le rendement du capital, non seulement échouent pour le capital lui-même, mais également pour les entreprises et la liberté d'entreprendre, et, plus grave encore, sont porteuses de situations politiques et sociales comparables à celles des années 1930 en Europe. </span><span style="color: #425157; font-size: small;"><i><b>« Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde. » (Bertold Brecht)</b></i></span></div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"> <b>Les mesures de relance à court terme</b> ne suffiront pas à elles seules au retour de la prospérité, mais elles donneront un peu d'air à l'activité économique et recréeront de la confiance. D'autant que le gouvernement français s'est prononcé pour le respect des engagements budgétaires annoncés, à savoir un retour à un déficit voisin de 3% du PIB en 2013 et de l'équilibre pour 2017. Encore que ces échéances pourront être réétalées, dans le cadre d'un retour de la croissance. Et, en attendant, les agences de notation, maintiennent leurs notes. <i>Moody's </i>vient de confirmer le triple A de la France.</span></div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"> <b>La baisse des taux d'intérêt à long terme</b> est une bonne nouvelle pour la France. Elle permet à l’État, en empruntant moins cher auprès des Banques, de réduire <i><b>la charge de la dette et ce dès 2012, </b></i>alors que le budget a été préparé sur la base d'un <i>taux moyen de 3,7 % </i>sur l'année. Soit, au moins, 1 % de plus qu'aujourd'hui. Le service de la dette pour 2012 pourrait être d'<b>1 milliard d'euros inférieur</b> à celui prévu. De quoi financer sans difficultés les quelques engagements en faveur de la famille et des Services Publics. D'autant que cette prudente estimation ne tient pas compte de la baisse récente des rendements <i>de longue durée</i> et ne se concentre que sur les effets de la baisse des taux <i>à trois mois. </i>Le montant final de la charge de la dette pourrait être ainsi considérablement diminué, la durée moyenne des titres des dettes de l'Etat étant de l'ordre de 7 à 10 ans. </span> </div><div align="JUSTIFY" class="western" style="text-indent: 1.25cm;"><span style="font-size: small;"><b> Loin de confirmer les prévisions catastrophiques </b>de certains, essentiellement inspirées d'options idéologiques qui ont plusieurs décennies de retard sur le réel, la France dispose sur le court terme de 4 leviers :</span></div><ul><li><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><b>un euro moins cher</b> face au dollar, favorisant les exportations <i>(et ne renchérissant pas le coût du pétrole dont la tendance est baissière)</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><b>une baisse des taux d'intérêts</b> à court, moyen et long termes, allégeant la charge de la dette et permettant un assainissement plus facile des finances publiques<i>,</i></span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><b>une inflation de l'ordre de 2,5 % </b>favorisant les rentrées fiscales en euro courant,</span></div></li>
<li><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><b>une croissance attendue de 1,5 % </b>sur 2013, favorisant et les rentrées fiscales, et l'activité économique, source d’emplois nouveaux.</span></div></li>
</ul><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"> Ainsi <i>« des marges de manœuvre »</i> budgétaires nouvelles vont-elles pouvoir financer une relance des investissements industriels, porteurs d'avenir, réduire le chômage, garantir les niveaux de protection sociale, arrêter les dégradations des services publics et même permettre de reconsidérer..... l' âge de la retraite.</span></div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><b> La question fondamentale pour la France et l'Europe sera d'inscrire le court terme dans une perspective d'un développement durable. Non pas fondé sur la décroissance, le retour à la lampe à huile n’étant pas à l’ordre du jour, mais sur une vision écologique et humaniste de notre avenir. Il y a le temps court de l'urgence, qui permet de passer le cap, et la cohérence des choix pour le temps long. </b></span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div class="western"><span style="font-size: small;"><b> Le débat reste ouvert.</b></span></div><div class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="JUSTIFY" class="western"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div align="RIGHT" class="western" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><i>Gérard Bligny, le 25 mai 2012</i></span></div><div class="western" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div class="western" style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div class="western" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div>Gérard BLIGNYhttp://www.blogger.com/profile/04140811287412433491noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-832740039777448493.post-71264666357002097662012-04-08T03:43:00.002-07:002012-04-08T11:03:37.130-07:00La dette publique, d'un point de vue historique.<link href="file:///C:%5CUsers%5CGERARD%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml" rel="File-List"></link><link href="file:///C:%5CUsers%5CGERARD%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_editdata.mso" rel="Edit-Time-Data"></link><style>
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<br />
<b><span lang="FR"> <span style="font-size: large;"> </span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">De tout temps</span></span></span></b><span lang="FR" style="font-family: Times,"Times New Roman",serif; font-size: small;">, les Etats se sont endettés pour assurer
le financement de dépenses liées à des choix politiques.<o:p></o:p></span><span style="font-size: small;"><b style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span lang="FR"> </span></b></span><br />
<div style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
<br /></div>
<div style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><b><span lang="FR"> De tout temps,</span></b></span><span lang="FR" style="font-size: small;"> les Etats ont été confrontés aux
difficultés de faire face à leurs échéances.</span><span style="font-size: small;"><b><span lang="FR"> </span></b></span></div>
<div style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
<br /></div>
<div style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">
<span style="font-size: small;"><b><span lang="FR"> Depuis des siècles</span></b></span><span lang="FR" style="font-size: large;"><span style="font-size: small;">, l’issue est toujours la même : </span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 72pt;">
<b><span lang="FR">- rééchelonnement </span></b><span lang="FR">de la dette : <span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">rembourser</span> en 5 ans ce
qui a été initialement prévu en 3, par
exemple,<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 72pt;">
<b><span lang="FR">- abandon, partiel ou total</span></b><span lang="FR">, des créances, par contraintes ou par
négociations, comme dans le cas actuel de la Grèce,<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 72pt;">
<b><span lang="FR">- création de masse
monétaire</span></b><span style="font-size: x-small;"><span lang="FR"><sup>(1)</sup></span></span><span lang="FR">
l’inflation étant une <i>méthode douce</i>
qui permet de gommer d’autant, en monnaie constante, la charge des créances<b><sup> </sup></b><span style="font-size: x-small;"><sup>(2)</sup></span>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 72pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 10pt;">(1) La création massive de papier monnaie par le
Banquier Law en 1716, dans le cadre d’une Banque Royale. La charge annuelle de
la dette représente alors 60% des recettes de l’Etat royal. Après une
spéculation euphorique à la hausse des <i>« actions »</i>,
dans l’impossibilité d’échanger le papier contre sa contrepartie métal, le
système est en banqueroute. Conséquences : 10% de Français, parmi les plus
riches, sont ruinés et 10% ont fait fortune en spéculant. L’Etat solde ses
comptes par un transfert, de fait, de sa dette sur les Particuliers. L’économie
est relancée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 72pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 10pt;">(2) <b>«<i> la
planche à billets </i>»</b> fonctionne<i> </i> à plein régime aux USA pour le compte de la
Fed et au Royaume Uni pour le compte de la Banque d’Angleterre. Au 1<sup>er</sup>
avril 2012, la BCE n’a fait que créer de la monnaie virtuelle en offrant aux
Banques, pour financer les Etats, des lignes de crédit jusqu’à 1 000
milliards d’Euros (fin 2011/début 2012) à 1%. Lesquelles ne prêtent pas à moins
de 3%.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<b><span lang="FR">Mais c’est toujours en
imposant aux créanciers qu’ils renoncent,</span></b><span lang="FR"> que la crise des dettes souveraines a été dans
l’Histoire lointaine ou récente, résolue. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<span lang="FR">S’agit-il d’une<b> </b>fatalité ou
ne s’agit-il que de transferts, par une sorte d’effet boomerang,<b> </b>des prêteurs vers les Etats, quand
l’Intérêt Général est engagé ? <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<b><span lang="FR">Poser la question
historiquement</span></b><span lang="FR"> permet de
faire litière de l’argument selon lequel la cause en est le <i>« populisme
et la démagogie », </i>voire la Démocratie elle-même. Cela conduirait les <i>« Politiciens »,</i> de quelque
idéologie qu’ils soient, à créer de la dette pour rechercher un consensus par
la dépense publique. <b>Les dérives de
l’Etat monarchique et du Trésor Royal font la démonstration que ni les urnes ni
les campagnes électorales ne sont en cause.<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<b><span lang="FR">De quoi s’agit-il alors</span></b><span lang="FR"> ? <b>Et</b> <b>à qui profite la
dette ?</b><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<b><span lang="FR">On ne s’endette qu’auprès de
ceux qui peuvent prêter</span></b><span lang="FR"> :
Etats, Investisseurs privés, Fonds de
placements les plus divers, par banques intervenantes. C'est-à-dire auprès de
ceux qui, à un instant donné, disposent de trésoreries inemployées. <span style="font-size: x-small;"><sup>(3)</sup></span><sup> </sup><b><o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 10pt;">(3) les pétro-dollars des Émirats ou les excédents
budgétaires Chinois, par exemples<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<b><span lang="FR">Par l’Emprunt, les Etats
créent des placements rémunérateurs</span></b><span lang="FR">, plus fiables que les marchés boursiers, plus rapides que maints
investissements industriels. D’autant que, en retour, l’Emprunt sert à
alimenter les tuyaux de l’économie par le subventionnement et l’encouragement
fiscal <i>(improprement nommé aujourd’hui
niche)</i> ainsi qu’à soutenir la protection sociale, sans laquelle il n’y a
pas d’économie apaisée.<span style="font-size: x-small;"><sup>(4)</sup></span><sup><o:p></o:p></sup></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt; text-indent: 0cm;">
<span lang="FR" style="font-size: 10pt;">(4)<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span><span lang="FR" style="font-size: 10pt;"> le déficit de la Sécurité Sociale pourrait
être résorbé dans des proportions supérieures à 60% selon certains experts, si
la France n’avait pas les médicaments les plus chers d’Europe <i>(Cf
rapport de la Cour des Comptes). </i>Mais, dans le même temps, la France
dispose d’une très puissante industrie pharmaceutique…..en partie subventionnée
par la Sécurité Sociale. La preuve par Servier. Sans compter le coût des
prothèses, pour une part fabriquées en Chine.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 36pt;">
<span lang="FR"> Et, quand la charge de la dette
devient une menace pour l’intérêt général, par l’un des moyens développés
ci-dessus, les créanciers prennent leur perte et…… se mettent en situation
de prêter à nouveau. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 18pt;">
<b><span lang="FR">Non sans cynisme et dans
l’immoralité la plus complète, ainsi tourne la roue</span></b><span lang="FR">. <sup>(5)</sup><b><sup><o:p></o:p></sup></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 18pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 10pt;">(5) les
problèmes actuels tiennent moins à l’endettement public et à la rémunération du
capital, qui se porte bien, quoique tendanciellement à la baisse, qu’à l’hyper
développement des classes moyennes et à leurs exigences de consommation.
Vont-elles résister à la paupérisation ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-indent: 18pt;">
<br /></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt; text-align: center;">
<b><span lang="FR" style="font-size: 11pt;">Histogramme du ratio dette publique</span></b><b><span lang="FR">/</span></b><b><span lang="FR" style="font-size: 11pt;">PIB en France de 1540 à 2000.<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt; text-align: center;">
<i><span lang="FR" style="font-size: 10pt;">in</span></i><span lang="FR" style="font-size: 10pt;"> <i>Histoire de la dette publique en France. Richard Brun Institut des Sciences Politiques
de Paris.</i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt;">
<span lang="FR" style="font-size: 10pt;"><i><o:p></o:p></i></span></div>
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<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDKiRNzXE7wb1RJi9abNC-zmhVxT_tRI-P3aHYOrA7OUzSGRAP8VY62Ckg70fWo_mTjnOOvaZzJqO99gdj1TpDg17G8J7PwvOFuBhOsV6wNezdTvzkJwqXW-L9oE2DiUVUX14bOWLhtH-6/s1600/histogrammedeladettefrance.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="204" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDKiRNzXE7wb1RJi9abNC-zmhVxT_tRI-P3aHYOrA7OUzSGRAP8VY62Ckg70fWo_mTjnOOvaZzJqO99gdj1TpDg17G8J7PwvOFuBhOsV6wNezdTvzkJwqXW-L9oE2DiUVUX14bOWLhtH-6/s400/histogrammedeladettefrance.gif" width="400" /></a></div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt;">
Le dernier ratio calculé par l'Insee au 1er avril 2012 est de <b>85,8 %</b>.<b> </b>Les Etats-Unis ont une dette publique équivalente à <b>100% </b>de PIB et l'Angleterre <b>93%</b>.<b></b><br />
<b><br /></b></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt;">
<b>L</b><span lang="FR" style="font-size: 11pt;"><b>a dette publique est-elle, en soi, un
problème</b>, l’Etat n’étant pas contraint à l’amortissement des montants
empruntés ? Même si le traité de Maastricht sur l’UE en fixe la limite à 60%. <b>La charge de la dette </b><i>(les intérêts)</i>, par rapport aux budgets
annuels publics concernés, en regard de leurs déficits, n'est-elle pas le plus important à prendre en
compte? Sachant que les Collectivités Territoriales n’ont que des budgets
réputés à l’équilibre et que la charge de la dette ne porte pas, en elle-même,
l’impasse budgétaire. Qui a bien d’autres causes.</span><i><span lang="FR" style="font-size: 10pt;"> <o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt;">
<i><span lang="FR" style="font-size: 10pt;">Note
rédigée par Gérard Bligny le 1<sup>er</sup> avril 2012 à l’issue d’une
conférence de Jean-Claude Trichet, ancien Gouverneur de la Banque de France,
ancien Président de la BCE, d’un exposé du Secrétaire Général du MEDEF-Bretagne
sur la dette Publique et de divers échanges à titre privé.</span></i><span lang="FR"> <o:p></o:p></span></div>Gérard BLIGNYhttp://www.blogger.com/profile/04140811287412433491noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-832740039777448493.post-53332201008165547542012-04-07T02:32:00.002-07:002012-04-08T00:06:48.717-07:00Syrie : ne pas reproduire les mêmes erreurs.<link href="file:///C:%5CUsers%5CGERARD%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml" rel="File-List"></link><style>
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<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> La
Syrie</span></b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> compte 21 millions d'habitants,
majoritairement arabes, avec des minorités kurde, juive et
grecque. 22% des habitants sont des musulmans d’origine Alaouite.
Les Alaouites ne sont pas reconnus comme <i>« des vrais
musulmans »</i> par les Sunnites, les Chiites orthodoxes, l’Islam Kurde,
les Ismaéliens et les Druzes, d'autres courants de l'Islam. Les Chrétiens, 10%
de la population, sont très actifs mais divisés, selon leur
allégeance au Patriarcat de Constantinople ou au Pape de Rome : <i>S</i></span><i><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">yriaques
jacobites, Assyriens, Arméniens</span></i><span lang="FR">, </span><i><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">Grecs Orthodoxes, Catholiques, Coptes,
Maronites</span></i><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">. Les juifs, environ 30 000, se rencontrent
essentiellement à Damas et à Alep.</span><span lang="FR"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;">
<b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">La Syrie de l’Antiquité</span></b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> a été morcelée en
plusieurs Etats à l’issue de la première guerre mondiale : Syrie actuelle,
Liban, Palestine, Jordanie. La Société des Nations en 1922 confirme
l’amputation du Liban au sud-ouest et le rattachement de la ville
d’Antioche</span><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> à
la Turquie</span><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">, un des berceaux du christianisme. Demeure ainsi vivant dans la
culture syrienne le souvenir de l’époque où Damas était la capitale d’un empire
arabe à son apogée. L’indépendance de la Syrie actuelle est proclamée en 1946
après 25 ans de <i>« mandat »</i> français. Aujourd'hui le pouvoir est détenu par la famille el-Assad. Le général </span><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Hafez el-Assad
prend le pouvoir en 1970 à l'issue d'un coup d’Etat militaire, pouvoir transmis en 2000 à Bachar, son fils cadet.<span style="color: black;"> La famille el-Assad est
Alaouite et pratique un islam inspiré du chiisme dans lequel certains vont
jusqu’à voir une « hérésie ».</span></span><span lang="FR"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br />
<span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;"><b> Les
Alaouites n'obéissent
pas à la charia</b>, n'exigent pas que les femmes soient voilées et
s'abstiennent de tout prosélytisme. Les élites syriennes
occidentalisées, à
l'image d'Asmar el-Assad, professent un Islam tolérant et ouvert sur la
modernité. Le radicalisme sunnite est donc en opposition totale aux
Alaouites, jugés
se nourrir des perversions de l’Occident.</span><b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">Les
Alaouites sont omniprésents</span><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">
dans les sphères supérieures de l'armée et de la Fonction Publique. Les
minorités juives et chrétiennes sont protégées et représentent des
soutiens
constants au Pouvoir. Nombre d'officiers supérieurs et de hauts
fonctionnaires
sont chrétiens. </span><br />
<span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span><b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> </span></b><br />
<b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> Ainsi depuis les origines, des antagonismes profonds, sur des bases
ethniques et géographiques, religieuses et culturelles, économiques et
sociales, opposent ces courants qui traversent les héritiers
d’Abraham.</span></b><br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">
<b>Politiquement, pour fédérer cette mosaïque de courants en un Etat Syrien</b>,
le Pouvoir se déclare laïc et s'appuie sur un parti unique, <b>le parti Baas </b><i>(résurrection)</i>
crée par un chrétien nationaliste en 1942. Un vote référendaire, intervenu en
février 2012, confirme cette organisation et introduit une « dose »
de multipartisme. Ce vote est considéré comme une « mystification »
par les Etats Occidentaux.<br />
<br />
<b>En 1982, notamment à Hamah,
des opposants sunnites s’insurgent contre le régime</b>. Une répression
militaire sanglante fait près de 20 000 victimes, toutes sunnites,
principalement issues du mouvement des Frères Musulmans. Cette répression
laissera des traces profondes dont l'écho revient dans les événements qui
secouent le pays aujourd’hui. Les dirigeants de l’insurrection sont essentiellement
sunnites. Ils sont ouvertement soutenus par les États-Unis, l'Europe et les
pays du golfe, notamment <b>le Quatar et l’Arabie Saoudite</b></span><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 18pt;">*</span><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">, qui professent un islam radical, le <i>« wahhabisme ».</i>
<b>Les intérêts géostratégiques d’Israël </b>le conduisent à participer
indirectement à la déstabilisation du pays. Le
gouvernement syrien est soutenu par l'Iran chiite, le Liban du Hezbollah, la
Russie et de la Chine, peu désireuses de perdre leur influence dans cette
région du Moyen-Orient et peu enclines à mettre leurs pas dans ceux des
Etats-Unis.</span><span lang="FR"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;">
<b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">Si demain le pouvoir change de mains, rien n'indique que le pays sera
pacifié.</span></b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;"> Au contraire, tout montre que <b>la guerre
civile</b> fera de la Syrie un champ de ruines où Chrétiens et Chiites seront
pourchassés par la branche radicale sunnite des <b>Frères Musulmans </b>et
des <b>Salafistes, </b>leur financement<b> </b>étant assuré dans la région.</span><span lang="FR"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;">
<b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">Le soutien des occidentaux à l’insurrection procède de la myopie politique et de la faute historique. </span></b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">C<b>’</b>est jouer à l'apprenti sorcier que
de favoriser la création <b>d’un état de fait de guerre civile</b> débouchant sur une insécurité permanente, comparable à celle qui détruit, jour
après jour, l'Etat en Irak. Et ce bien au-delà de la seule confrontation indirecte à l’Iran.</span><span lang="FR"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;">
<b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">Que le régime syrien nous soit sympathique ou non, n'est pas la question</span></b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">. Le peuple syrien vit sous une dictature militaire qui procède de la
domination des Alaouites et de leurs alliés Chrétiens, mais <b>miser sur le
renversement du pouvoir</b>, c'est allumer un feu dont on ne sait jusqu'où il
se propagera. L'Irak en fait actuellement la démonstration : <b>la</b><b> même
politique produira les mêmes effets.</b> En son temps, le soutien d'intellectuels occidentaux
aux mouvements d’insurrection des ayatollahs de Khomeiny, contre le Shah d’Iran, a favorisé l’instauration d’un État fondamentaliste et a apporté une contribution à la déstabilisation du Moyen-Orient. Et bien
au-delà.</span><span lang="FR"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;">
<b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">La France, en particulier, et les Nations Occidentales ont des devoirs, </span></b><span lang="FR" style="color: black; font-family: Arial; font-size: 11pt;">notamment
humanitaires, dans le drame que vivent les populations syriennes.
L’ouverture d’un couloir sanitaire depuis le Liban, ou l’intervention de
« casques bleus » sous mandat d’interposition de l’ONU, peuvent être
des réponses d’urgence. L’isolement diplomatique du gouvernement, voire la
rétention des biens de la famille el-Assad dans les capitales Occidentales, peuvent
faire avancer une exigence de démocratisation<b>, mais faire croire que
l'immixtion de l'occident dans les affaires syriennes est un acte moral est un
effet de propagande. D'autres intérêts, qui n’ont rien à
voir avec la paix et le bonheur des peuples, sont en jeu.</b></span><span lang="FR"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 36pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 9pt;"> Synthèse rédigée le 29 février
2012.</span><span lang="FR"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 18pt;">* </span></i></b><i><span lang="FR" style="font-family: Arial; font-size: 9pt;">Les
Services du Renseignement Français, très actifs en Syrie et au Liban, signalent
la présence dans les combats de commandos salafistes équipés d'armes
lourdes. Ils viennent d'Arabie Saoudite et leur présence est très mal vue par
"les Insurgés" eux-mêmes. Rien à voir avec une exigence de
démocratisation du régime: ces moudjahidines, fondamentalistes sunnites,
organisés en kataëb (phalanges), ne visent que l'extermination des alaouites .
Regroupés en "Front de la Victoire", ils sèment la terreur à Damas.</span></i><span lang="FR"><o:p></o:p></span></div>Gérard BLIGNYhttp://www.blogger.com/profile/04140811287412433491noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-832740039777448493.post-67017957979760253592012-04-05T02:38:00.000-07:002012-04-08T11:04:53.749-07:00le balancement circonspect: essai de décrytage.<div style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">
<span style="color: black; font-size: small;"><span style="color: black;"> <i><span style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif; font-size: x-large;"><b>F</b></span></i>lanby, Fraise des Bois, n'imprime plus.</span></span></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">
<br /></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">
<span style="color: black; font-size: small;"><span style="color: black;"> Flânant au fil des phrases, parcourant les mots, j'essaie de décrypter un discours qui tourne à vide.<br />
<br />
On connaît maints effets de style, maintes figures de rhétorique. Nos années sont dominées par des euphémismes de tout genre. Les aveugles sont des <i>"mal
voyants",</i> les handicapés des<i> "personnes à mobilité réduite"</i>, les chômeurs, des <i>"demandeurs d'emploi"</i>. Sans compter les litotes à succès du genre, <i>"je ne suis pas fan"</i> pour
indiquer qu'on n'aime pas. Signes des temps sans doute de notre époque qui redoute la confrontation directe aux réalités.<br />
<br />
Ainsi la technique du <b><i>"balancement circonspect", </i></b>enseignée aux Hauts Fonctionnaires, aux Cadres Supérieurs, genre <i>NSP</i> des sondages, procède-t-elle de cette manière d'Être Connaissons-nous ? Elle est partout. En quoi consiste-t-elle ? </span></span>A<span style="color: black; font-size: small;"><span style="color: black;"> ne
jamais se prononcer, à</span> ne jamais exprimer une idée forte, une idée qui clive, une
idée rebelle, une idée qui fâche. <br />
<br />
Cette rhétorique est faite d'eau tiède, de
complaisances, d'accommodements. Sans être tout à fait le discours flatteur des courtisans du XVIIIème, c'est une langue qui ne dit rien, une langue qui n'affronte pas. Une langue du
consensus mou.<br />
<br />
Appliqué au discours politique, <i>"le
balancement circonspect"</i>, n'a de meilleur exemple que celui de François
Hollande. Il excelle dans le non-choix, la complaisance avec
l'auditoire, le rassemblement sur rien, mimé par la gestuelle ronde des effets de tribune. François Bayrou maîtrise aussi cette technique. Pour les plus Anciens, Edgar Faure
en était un maître incontesté, consensuel, recherchant <i>"une majorité d'idées"</i>,
tout comme Giscard d'Estaing, aspirant à une France <i>"gouvernée au
centre"</i>. François Mitterand en fut aussi un brillant représentant, mais davantage à la manière de Janus.<br />
<br />
A l'inverse, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, comme
le furent Georges Marchais ou Charles de Gaulle, pratiquent des
discours qui amènent les auditoires à des choix, font naître des
oppositions, des adhésions profondes. <br /> </span></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">
<span style="color: black; font-size: small;">Sans conteste, l'anti "balancement circonspect" de
l'heure est bien Jean-Luc Mélenchon. En tirant au canon sur les médias, les
instituts de sondages, les grandes écoles.... il fracasse le système existant, voulant tout exploser, y compris le Parti Socialiste et le Front
National. En citant Gandhi, <b>"ceux qui ne font rien font partie
du problème"</b>, avec un slogan qui donne envie <b>" la France belle
et rebelle", </b>qui n'est pas sans rappeler <b><i>" l'ardente obligation "</i> </b>du
Général de Gaulle ou l'audace effrontée de Bonaparte.<br /> </span></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">
<span style="color: black; font-size: small;">J'aime.<br /> </span></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;">
<span style="color: black; font-size: small;">J'aime ce qui n'est pas insipide et fuit le "prêt-à-penser ". </span></div>Gérard BLIGNYhttp://www.blogger.com/profile/04140811287412433491noreply@blogger.com0